Les journées sont plus longues depuis quelques semaines.
Le soleil darde ses rayons et chauffe le sable qui en devient brûlant.
Je me réveille à l’orée du jour, lorsque sa douce lumière vient délicatement caresser mes paupières. La simple idée de l’odeur du café chaud infusé dans ma machine à piston suffit à me faire ouvrir les yeux.
Aujourd’hui rien d’inquiétant. Je dois avancer le roman que j’ai commencé à dévorer. Puis nous prendrons les vélos pour chercher du pain frais, des légumes et du fromage.
En fin d’après-midi, aux heures les moins chaudes, nous nous étendrons sur la plage. La mer sera sans doute à son point le plus haut, une baignade achèvera de me détendre.
Même dans ces longues journées de vacances, je ne peux m’empêcher de photographier. Que ce soit avec un reflex Canon ou mon IPhone, le photo est pour moi une vraie forme de langage. Je m’exprime à travers les images. C’est un langage unique à moi-même. Je vous parle mais je sais que vous ne comprenez pas. Et ça me plaît.
Photographier c’est aussi rester conscient des petits bonheurs de la vie. Pour moi, chaque journée est constituée de simples détails, devant lesquels la plupart passent sans s’arrêter. Ces petites images qui m’émerveillent sans arrêt et me remplissent de joie et de contentement.
C’est sans doute une forme de langage psychologique. Tandis que certains écrivent, d’autres jouent de la musique ou font du sport.
Moi, je passe mon temps à observer. Au ras du sol, le nez en l’air, en face, derrière ou à côté.
Les vélos sont prêts. Je pose le mien contre un arbre et j’attends que les filles finissent de rassembler leurs affaires.
C’est en me retournant que je m’aperçois de la beauté édénique de cette scène. Notre vie si simple entretenue par cette nature si belle et généreuse. Le soleil nous envoie ses chauds rayons à travers les feuilles des arbres.
Cette image me pousse à la contemplation. Elle m’inonde de silence. J’entends les feuilles bruisser, je les vois se balancer au rythme de la douce et tiède brise. La vie est si simple si on sait se contenter de peu. Vivre en osmose avec la nature suffit à nous remplir de joie et de satisfaction.
Le clic droit a été désactivé sur le site Frédéric Verrier Photographe Bretagne Rennes-Paris.