Vendredi soir, 19h30. La fin de semaine est là. J’ai dans ma tête des milliers d’images, des portraits de tous ces gens, couples, enfants, familles. Demain samedi, je prévois de terminer ma semaine par 2 séances de couples, un au studio et l’autre à Paimpont. Ce sera encore des merveilleux moments relationnels d’échanges et de partages.
Mais pour me ressourcer, ce soir, j’ai besoin de m’évader. Et rien de mieux pour cela que le son unique d’un vinyle sur ma platine Technics.
Je choisis un album dans ma collection d’une centaine d’artistes. Depuis le classique jusqu’à l’électro, j’ai le choix d’un vaste éventail d’univers artistiques. De Beethoven à David Guetta, de Vivaldi à Stromae.
Depuis tout petit je suis fasciné par le disque vinyle, bien plus que par la cassette ou le cd.
Immobile devant le plateau qui tourne a une vitesse constante, je contemple cette aiguille suivre le sillon gravé dans une galette de cire d’un noir brillant et profond. Il se dégage de la platine une petite odeur chaude et envoutante. Ce disque aux reflets blancs et argentés diffuse dans les haut-parleurs une musique aux sons parfaitement équilibrés de basses, médiums et aigus qui me détendent ou me donnent envie de danser.
Le son du vinyle est incomparable. Il faut l’apprécier par le biais d’un ampli stéréo uniquement. Le vinyle est le seul support qui restitue parfaitement l’enregistrement d’origine de l’orchestration. Le son n’est ni compressé, ni déformé. Il avait été remplacé par le support CD. Ce dernier dans les débuts était aussi de haute qualité mais il s’est dégradé au fil du temps et a fini par être plus ou moins compressé. La qualité du support s’est aussi détériorée devenant plus fragile. Le son du vinyle n’est lui, jamais compressé.
Le disque vinyle reste quant à lui relativement fragile. Les sillons doivent être entretenus et protégés des poussières et de la transpiration des doigts. Il faut le
stocker à la verticale, comme un livre dans sa bibliothèque. Mais aussi rangé dans sa pochette antistatique, elle même glissée dans son enveloppe cartonnée d’origine.
On peut le laver à l’eau déminéralisée et l’essuyer avec un torchon microfibres. Une petite brosse spéciale permet de lui retirer les poussières avant de faire rentrer en contact l’aiguille sur le disque. Le diamant doit être régulièrement nettoyé avec une petite brosse trempée dans un peu d’alcool. On trouve facilement sur internet des kits d’entretien de disques vinyle.
Je ne me lasse jamais de photographier le disque sur le plateau. Sa couleur noir profond, ses reflets lumineux, le bras en « s » posé dessus. Tous ces détails me font rêver comme lorsque j’étais petit et que j’observais le disque tourner sur la platine des parents. C’est d’ailleurs cette même platine que j’utilise encore avec émotion et passion aujourd’hui. Sous toutes ses coutures, je photographie souvent mes disques en train de tourner, toutes ces fois où la mélodie des vinyles me détendent et m’évadent.
Le clic droit a été désactivé sur le site Frédéric Verrier Photographe Bretagne Rennes-Paris.